Ambassade de la république du Niger au Mali
Fraternité - Travail - Progrès
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Le Niger, ancienne Colonie française est une République depuis le 18 décembre 1958, à acquis son indépendance le 03 août 1960. Pays de l’Afrique de l’Ouest, il est situé entre l’Algérie et la Libye au Nord, le Benin, le Burkina Faso et le Nigeria au Sud, le Tchad a l’Est et le Mali au Sud. La capitale est Niamey. Les habitants sont appelés Nigériens (ceux du Nigeria sont des Nigérians). Le pays est composé de plusieurs groupes ethnolinguistiques. IL constitue une aire de contact entre l’Afrique noire et le Maghreb. Le Niger est membre de la CEDEAO et de l’UEMOA. Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l’uranium, le pétrole, le charbon, l’or et le fer.
La situation géographique du Niger fait de lui un Carrefour d’échanges entre l’Afrique du Nord et l’Afrique au Sud du Sahara. Situé en Afrique occidentale entre les parallèles 11°37 et 23°33 de latitude nord d’une part, et les méridiens 16° de longitude est et 0°10 de longitude ouest d’autre part, le Niger s’étend sur 1 267 000 km². Il est le plus vaste des pays de l’Afrique occidentale et se classe 6e à l’échelle continentale (après le Soudan, l’Algérie, le Congo, la Libye et le Tchad).
Le Niger est divisé en 8 régions administratives:
Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry, Zinder et Niamey (communauté urbaine).
Les différents Groupes Linguistiques sont:
Le territoire du Niger est constitué pour 2/3 par le grand désert du Sahara et le reste par la zone sahélienne. Seule une bande au sud du pays est verte.
Le désert progresse de 200 000 hectares chaque année. Les programmes gouvernementaux de reforestation se heurtent aux fréquentes sècheresses et à la demande croissante en bois et en terres agricoles. Depuis 1990, la forêt a perdu un tiers de sa surface et ne couvre plus qu’un pourcent du pays.
Grace au collectif de régénération naturelle gérée par les agriculteurs, plus de 5 millions d’hectares de terres au Niger présentent aujourd’hui des signes de régénération de la végétation en 2005 par rapport aux années 1970. La dégradation des terres a été nettement réduite, l’érosion diminuée, la fertilité augmentée et la productivité agricole améliorée de façon spectaculaire6.
Certains animaux, comme les éléphants, les lions et les girafes, sont en danger de disparition en raison de la destruction de la forêt et du braconnage. Le dernier troupeau de girafes en liberté de toute l’Afrique de l’Ouest évolue dans les environs du village de Kouré, à 60 km de la capitale Niamey. D’autre part, une réserve portant le nom de “Parc du W” (à cause des sinuosités du fleuve Niger à cet endroit) se trouve sur le territoire de trois pays: le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Dans le fleuve Niger, les hippopotames sont protégés et se multiplient au point de devenir menaçants pour les populations locales. À la tombée de la nuit, il n’est pas rare qu’ils viennent saccager les cultures du bord du fleuve.
L’économie du Niger connait une forte croissance soutenue par des potentialités minières, pétrolières, hydriques, agricoles, forestières et touristiques. Le Gouvernement a ainsi réaffirmé le choix d’une économie de marché ouverte au reste du monde, dans un cadre intégré sous régional. Ainsi:
Des services d’appui aux investisseurs sont mis en place à travers:
Une règlementation pour réduire les coûts, les délais et les nombres de procédures de création d’une entreprise;
Une structure spécialisée dans la facilitation de la création et l’accompagnement des entreprises, dénommée « la maison de l’entreprise »;
un Conseil National des Investisseurs Privés (CNIP), une instance d’analyse et de décisions, pour lever les obstacles et les entraves à l’investissement privé a été créée;
L’accès aux marchés sous régionaux facilité à travers:
Le désengagement de l’Etat des secteurs marchands et la libre concurrence dans tous les secteurs de l’économie;
Notre appartenance à l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) et à la Communauté Economique et Douanière des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), un marché de plus de 300 millions de consommateurs.
L’adhésion du Niger à l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) a été consacrée.
En perspective, la bonne gouvernance, la mise en œuvre de l’Initiative “3N” (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), le développement des infrastructures de transports et énergétiques, l’exploitation et la diversification minière et pétrolière, ainsi que la modernisation des centres urbains vont relancer la croissance en 2012 avec un taux réel de 14%, selon les estimations du Fonds Monétaire International (FMI).Cette évolution devrait se maintenir au cours des prochaines années.
Le Niger présente une grande diversité culturelle. On dénombre neuf grands groupes ethniques:
Haoussa,
Zarma,
Touareg,
Kanuri,
Arabe,
Toubou,
Gourmantché,
Peul,
Boudouma.
Chaque groupe a sa langue, mais les deux langues les plus répandues demeurent le Haoussa et le Zarma-songhaï. Le Niger est un Etat laic. Mais l’islam est pratiqué par plus de 98% de la population.
En touareg Ayăr, en haoussa Azbin, est un massif montagneux situé au Niger, en Afrique, dans l'écorégion du Sahara. Situé au nord du 17e parallèle, il couvre une superficie de 70 000 km2. Il se présente comme un vaste plateau compris entre 500 et 900 mètres d’altitude où dominent des étendues planes, parsemé de sommets isolés de nature granitique, parfois surmontés d'édifices volcaniques.
Situé au centre-nord du pays, étendu sur 300 km du nord au sud et 200 km d'est en ouest, l'Aïr se présente sous une forme triangulaire.
Les altitudes dépassent souvent 900 m ; le point culminant de l'Aïr est le mont Indoukat-n-Taglès dans les monts Bagzane (2 022 m).
Le versant méridional s'enfonce dans une dépression dominée par la falaise de Tiguidit. Le versant oriental est en contact avec la zone sableuse du Ténéré. À l'ouest, la transition se fait rapidement avec la plaine du Talak et les régions de l'Azawagh et du Tamesna.
Le chef-lieu de l'Aïr est Agadez, ville située au cœur du pays touareg. La population est constituée de pasteurs nomades dont l'économie est axée sur les chèvres et les dromadaires qui leur fournissent lait, viande et peaux utilisées dans l'artisanat local. Certains se sont sédentarisés, par exemple dans les villages de Timia, Tabellot, Aoudéras ou Iférouane. Ce sont alors des agriculteurs cultivant des plantes maraîchères (oignons, tomates, pommes de terre, ail…), du maïs, du blé et quelques arbres fruitiers (orangers, pamplemoussiers, grenadiers…), ou alors des bergers éleveurs de chèvres. Les caravanes des Touaregs nomades permettent des échanges commerciaux entre les populations sédentaires et les oasis du Ténéré à l'Est (Fachi, Bilma ou Achegour), productrices de sel et de dattes.
L'Aïr présente ainsi un faciès varié au centre d'une zone de plaines monotones hyper arides.
Il s'agit du seul arbre à avoir jamais été représenté sur une carte au 1/4 000 000. La légende en fit l'arbre le plus isolé de la Terre, prétendant qu'aucun autre arbre ne se situait à moins de 400 km. On a depuis prouvé que c'est faux : l'oasis de Timia ne se trouve ainsi, par exemple, qu'à 150 km de l'Arbre du Ténéré.
L'acacia était le dernier survivant d'un groupe d'arbres qui avait poussé dans le désert à une époque de moindre aridité. Pendant l'hiver 1938-1939, un puits est foré à côté de l'arbre par des militaires français pour faciliter le transit des convois militaires dans la région. Il est alors découvert que ses racines atteignent la nappe phréatique, située plus de 30 mètres en dessous de la surface. En 1973, l'arbre est renversé par un camionneur libyen, probablement ivre7. Le 8 novembre 1973, l'arbre mort est transporté au Musée national Boubou-Hama à Niamey et remplacé par une simple sculpture métallique représentant un arbre.
Le Parc national du W du Niger
Le parc national du W du Niger est au cœur d'un complexe naturel transfrontalier de près d'un million d'hectares géré conjointement par le Bénin, le Niger et le Burkina Faso et protégé depuis 2007 par la convention de Ramsar
Le parc national du W du Niger au Niger est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996 et reconnu en tant que réserve de biosphère transfrontalière depuis 2002 par l'UNESCO.
Le parc doit son nom à la forme en W d'une série de méandres du fleuve Niger en ces lieux.
Le parc est réputé pour ses grands mammifères et notamment : oryctéropes du Cap, babouins, buffles, caracals, guépards, éléphants, hippopotames, léopards, lions, servals et phacochères. Il constitue un abri pour la dernière population connue de Giraffa camelopardalis peralta, et un habitat pour quelques-uns parmi les derniers éléphants sauvages d'Afrique occidentale.
Dans les zones humides (plans d'eau et zones d'inondation, notamment du fleuve Niger), se trouvent des hippopotames, des lamantins d'Afrique, crocodiles, guibs harnachés, buffles, éléphants, et plus d'une centaine d'espèces de poissons. Dans les forêts-galerie on trouve des reptiles tels des varans du Nil, des pythons, etc.
Les zones de forêt sèche abritent surtout une faune d'ongulés (céphalophes, hippotragues, damalisques, etc.) à laquelle elles fournissent subsistance et abris.
Les portions couvertes de savane buissonnante, que l'on retrouve surtout sur les sols peu fertiles des plateaux, abritent antilopes, éléphants, girafes, lycaons et guépards.
Le territoire du parc héberge également d'importantes populations d'oiseaux, et particulièrement nombre d'espèces migratrices. Plus de 350 espèces d'oiseaux ont été identifiées dans le parc. Nombreux oiseaux aquatiques dans les zones humides.
À signaler aussi une particularité botanique de la région du W du Niger, à savoir la présence d'importants peuplements de baobabs (Adansonia digitata). On les retrouve surtout près de ruines d'anciens villages fortifiés, ce qui pourrait signifier une origine anthropique.
Le parc, dans sa partie Nigérienne, abrite également la limite méridionale de l'extension des plateaux à brousse tigrée du Niger.
Vue satellite de la région mettant en évidence la forme en W du fleuve Niger
Le Lac Tchad
Le lac Tchad est un grand lac peu profond d'Afrique dont les eaux sont douces, ce qui est rare pour un lac endoréique, c'est-à-dire dont les eaux ne rejoignent pas l'océan. Son rôle économique est très important, car il doit fournir l'eau à plus de 40 millions de personnes des quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.
Le bassin hydrographique du lac est théoriquement de 2 380 000 km2 – couvrant 7,8 % du continent – mais le bassin actif se limite à 967 000 km2. Le principal apport en eau provient à 90 % du fleuve Chari et de son affluent Logone, tous deux issus des montagnes de la République centrafricaine. Le Komadougou Yobé, issu du Nigeria, est affaibli par la présence de deux barrages qui ont fait chuter son débit de 7 km3 à 0,45 km3 par an. Bien qu'il ne participe que pour 10 % aux eaux du lac, c'est la séparation provoquée en deux bassins, nord et sud, qui rendit précaire l'alimentation du nord. La perte hydrique en aval des barrages a de plus été accentuée par un captage accru des puits.
Jadis l'un des plus grands lacs du monde, le lac s'est réduit considérablement pendant les quatre dernières décennies. Dans les années 1960, il couvrait un secteur de plus de 26 000 km2. En 2000, il était tombé à moins de 1 500 km2. Le déficit de pluviosité combiné à une plus grande utilisation des eaux du lac et des rivières pour l'irrigation – la population du bassin a doublé dans l'intervalle, et l'irrigation a quadruplé entre 1983 et 1994 – expliquent ce recul. Sa faible profondeur, qui est au maximum de 7 mètres, le rend fragile et très dépendant des fluctuations saisonnières. La navigation y est désormais impossible.
À la suite du recul du lac dans les années 1970-80, les nouvelles terres émergées, encore humides, ont permis d'entreprendre des cultures très productives surtout au sud du lac, côté tchadien. Les terres irriguées représentent 135 000 hectares, dont 100 000 ha au Nigeria.
Même s'il demeure encore l'un des plus grands lac d'Afrique, le lac Tchad est dix fois plus petit qu'il y a cinquante ans : 25 000 km2 en 1964 contre 2 500 km2 en 2004. Un projet de grande envergure, dénommé Transaqua, regroupant le Cameroun, le Nigeria, le Niger, le Tchad, la République centrafricaine et la Libye, doit opérer un transfert des eaux de l'Oubangui, qui prend sa source en République démocratique du Congo, vers le lac, via les fleuves Chari et son affluent Logone. L'opération nécessiterait le creusement d'un canal de 1 350 kilomètres en République centrafricaine. L'opération est loin de faire l'unanimité. Certains craignent ses impacts négatifs sur la biodiversité de l'Oubangui et du bassin du Congo. Par ailleurs, le mauvais état de l'Oubangui dont les eaux baissent dangereusement, plaide en faveur des opposants à Transaqua
La NASA a financé une étude sur le lac Tchad dans le cadre de son système d'observation de la Terre. Les variations sont suivies par satellite artificiel, afin de prévenir les riverains des modifications attendues. L'agence américaine, qui a mené une étude de simulation climatique sur la région, prédit la disparition du lac à plus ou moins brève échéance.
Les Girafes de Kouré
Les girafes du Niger sont les dernières girafes d'Afrique de l'Ouest.
Les efforts de conservation depuis les années 1990 ont conduit à une croissance importante de la population, bien que largement limitée au seul troupeau de Dosso. D'un minimum de 50 individus, il était revenu à quelque 175 individus sauvages en 2007 , 311 girafes recensées en 2011 et 366 girafes identifiées fin 2012 (177 mâles et 189 femelles), et en 2017 l'augmentation se poursuit puisque se sont plus de 600 girafes qui ont été recensées.
En Octobre 2018, les Girafes ont donné naissance à encore 3 girafons (sur cette photo, le girafon a 1h de vie...).
Des efforts intensifs ont été déployés au Niger, en particulier dans la zone située juste au nord de la Réserve partielle de Faune de Dosso. De là, ce troupeau fait des migrations saisonnières vers les hauts plateaux plus secs le long de la vallée du Dallol Bosso, aussi loin au nord que Kouré, à quelque 80 km au sud de Niamey. Cette zone, bien qu'ayant une faible réglementation formelle, est le centre des efforts nigériens et internationaux pour maintenir des relations harmonieuses entre les agriculteurs de la région et le troupeau de girafe, et fournir des opportunités pour le tourisme, organisé par l'Association pour la Sauvegarde des Girafes du Niger.
Le Fleuve Niger
Le Niger est un fleuve d'Afrique occidentale, le troisième du continent par sa longueur après le Nil et le Congo. Il prend sa source en Guinée à 800 m d'altitude au pied des Monts Loma pour, après une grande boucle aux confins du Sahara, se jeter dans l'océan Atlantique, au Nigéria. Son cours traverse ou borde six États (la Sierra Leone, la Guinée, le Mali, le Niger, le Bénin et le Nigéria), parmi lesquels deux tirent leur nom directement du fleuve (le Niger et le Nigéria).
De l'amont vers l'aval, les villes suivantes sont arrosées par le fleuve : Faranah, Kouroussa et Siguiri (Guinée) la capitale du Mali : Bamako, Koulikoro, Ségou, Djenné, Mopti, Niafunké, Tombouctou, Gao, Tillabéri, Niamey, Kollo, Say, Gaya, Malanville, Onitsha, Port Harcourt.
Le fleuve atteint son niveau le plus haut au mois de Janvier, et diminue ensuite progressivement jusqu'à la saison des pluies. En 1984, l'eau ne coulait plus à Niamey les mois de Mai et Juin, jusqu'à ce que les eaux de pluies commencent à leur remplir à nouveau.
On constate toutefois, une très forte sècheresse avant la saison des pluies, et des risques de débordement et d'inondations aux mois d'Août et Septembre.