Niger - Trois journalistes placés sous mandat de dépôt à Niamey : inquiétudes renouvelées au sein de la presse

Niger - Trois journalistes placés sous mandat de dépôt à Niamey : inquiétudes renouvelées au sein de la presse

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Niamey, le lundi 3 novembre 2025, trois journalistes ont été placés sous mandat de dépôt à l’issue de leur présentation devant le tribunal de grande instance hors classe. Il s’agit d’Ibro Chaibou (RTS), de Youssouf Seriba (Les Échos du Niger) et d’Oumarou Kané (Le Hérisson). Transférés à la maison d’arrêt de Kollo, ils rejoignent une actualité médiatique déjà marquée par de récentes interpellations. Quatre autres personnes, dont le PDG de la RTS, Moussa Kaka, ont été remises en liberté après audition. Aucune communication officielle n’a, à ce stade, précisé les motifs des inculpations.

Trois professionnels des médias nigériens, Ibro Chaibou, secrétaire de rédaction à Radio Télévision Saraounia (RTS), Youssouf Seriba, directeur de publication de Les Échos du Niger, et Oumarou Kané, fondateur du journal Le Hérisson ont été placés sous mandat de dépôt le lundi 3 novembre 2025. La décision est intervenue à l’issue de leur passage devant le tribunal de grande instance hors classe de Niamey. Les intéressés ont été transférés à la maison d’arrêt de Kollo, située à une trentaine de kilomètres de la capitale.

Selon les éléments disponibles, ces journalistes faisaient partie d’un groupe interpellé par la police judiciaire le 1er novembre, quelques jours après une première vague d’arrestations le 30 octobre. Quatre autres personnes, dont le président-directeur général de la RTS, Moussa Kaka, ont été entendues puis remises en liberté. À l’heure de boucler cet article, aucune communication officielle ne détaille les griefs retenus ni les qualifications juridiques précises.

Une profession sous tension
Ces nouvelles détentions ravivent les préoccupations au sein du milieu de la presse nigérienne. Les organisations professionnelles et les rédactions s’inquiètent d’une séquence marquée par la multiplication des interpellations. L’absence, pour l’instant, d’informations officielles sur les motifs d’inculpation nourrit les interrogations et renforce l’attente d’éclaircissements sur le cadre juridique et procédural.

Les évolutions à venir porteront sur trois points : la communication des autorités judiciaires sur la nature des poursuites, les garanties procédurales offertes aux mis en cause, et le calendrier des audiences à venir. Les rédactions concernées suivent de près la situation de leurs collaborateurs et l’impact de ces procédures sur le fonctionnement des médias.

La mise sous mandat de dépôt de trois journalistes, dans un contexte d’interpellations rapprochées, cristallise les inquiétudes du secteur. En l’absence d’éléments officiels sur les motifs d’inculpation, la profession demeure en attente d’informations précises et de perspectives d’apaisement.

Source: Nigerdiaspora

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