Service civique national : Problèmes au Ministère de l'Enseignement Supérieur au Niger

Service civique national : Problèmes au Ministère de l'Enseignement Supérieur au Niger

Cela

fait des années que des jeunes, ayant fini leurs études et ayant demandé à aller pour le service civique national, attendent leur mise à disposition pour savoir à la disposition de quels ministères ils allaient être mis. Les jours passent et l'on n'entend rien que des vagues de rumeurs qui alertent l'opinion, annonçant une sortie de listes qu'on n'a jamais vues. Et, quand on va pour vérifier, on apprend que c'est toujours le statuquo : aucune liste n'est sortie si ce n'est souvent celles qui concernent ceux qui sont destinés à aller dans l'enseignement. Comment comprendre que ces jeunes attendent pendant deux ans et, souvent plus, pour savoir où devraient-ils être affectés pour le service civique national qui est, en principe, une prescription obligatoire que l'Etat a décidée pour tous les enfants du pays, excepté ceux qui, bien nés, ont la faveur de s'éviter ce détail qui ne vaut finalement que pour les pauvres, eux bien nés qui peuvent aller dans les hautes marches de l'Etat, devenant directeurs et ministres, et souvent sans avoir appris à travailler ailleurs avec la faveur de la montée en puissance des pères. Au même moment, d'autres finissent leurs études, attendent dans les rangs pour apprendre, on ne sait plus quand, qu'ils peuvent à leur tour déposer leurs dossiers pour prétendre au même droit pour aller servir le pays.

On ne comprend pas, alors que l'on entend tous les jours des rumeurs de sortie de listes du service civique national, que le ministère ne sorte jamais pour éclairer l'opinion en lui donnant la vraie information sur le sujet. Mais, alors que, selon des sources, nous apprenons que les agents chargés de faire le travail ont étudié tous les dossiers avec toute la minutie nécessaire, rejetant les dossiers qui ne répondent pas aux normes et notamment ceux dans lesquels quelques diplômes douteux avaient été détectés. Alors que l'usage de faux diplômes est un acte répréhensible, comment comprendre que l'on se contente seulement d'un rejet ? Pire, comment se fait-il que l'on apprenne que les mêmes reviennent, selon nos sources, par la fenêtre pour introduire les mêmes dossiers pour avoir droit au service civique qu'on leur a refusé au moyen d'un rejet dûment motivé, revenant par la fenêtre pour redéposer leurs dossiers ? Parce qu'on ne sanctionne pas, les gens récidivistes reviennent par des voies détournées pour encore tenter de tricher. Ce n'est pas acceptable !

Il est urgent que les services concernés se donnent les moyens de vérifier ces graves allégations pour que des faussaires ne reviennent pas polluer notre administration que l'on veut aujourd'hui débarrasser de certaines pratiques. On ne peut donc pas accepter, alors que l'on apprend que dans certaines sociétés nationales où les socialistes ont fait recruter à tour de bras leurs enfants et leurs amis, leurs copains et leurs copines, l'on est en train de vérifier les diplômes avec lesquels ils avaient été recrutés, que d'autres qui refusent de croire que les temps ont changé et que ce qui était possible hier sous le soleil de la Renaissance ne l'est plus sous le soleil du CNSP. On ne doit plus accepter que certains, à la tête dure, reviennent avec les pratiques décriées, croyant pouvoir compter sur ceux qui étaient de l'ancien système pour perpétuer les mauvaises moeurs que les Nigériens dénonçaient.

Le faux et l'usage du faux ne doivent pas avoir de place dans le nouveau Niger en chantier et c'est pour cela qu'il faille systématiser - ainsi que cela avait été fait en d'autres temps au niveau de l'Education - pour qu'on sache et vérifie avec quels diplômes les gens travaillent dans l'administration et dans certaines sociétés que l'on a considérées comme étant " juteuses " pour faire quelques places aux enfants du système. C'est d'ailleurs partout qu'il faudra étendre et conduire ces vérifications importantes car l'on sait que, sous la Renaissance, beaucoup de gens se sont fait recruter sur la base de faux diplômes pour occuper des postes qu'ils ne devraient pas mériter. On le faisait à l'époque juste pour permettre au clan et à la clientèle politique d'avoir des salaires d'un certain niveau alors que les compétences ne sont pas au rendez-vous. On sait d'ailleurs que certains agents de la fonction publique ont eu certains reclassements sous la base de diplômes douteux, sautant dans certains cas des échelons et même de catégories afin de leur permettre d'avoir de bonnes vies quand d'autres Nigériens, ayant des diplômes désireux, irréprochables et signés d'institutions respectables, ne peuvent avoir ces chances de reclassement parce que, souvent, ils sont du mauvais côté. Ces injustices par lesquelles des faux diplômes et des médiocres sont promus avaient été vécues par les Nigériens sous le régime socialiste qui venaient, sans aucun respect pour les normes, faire ces discriminations qui ont catégorisé les Nigériens et institué les inégalités dans le pays.

La refondation ne peut avoir de sens que lorsque que le nouveau pouvoir fait attention à toutes ces choses qui ont détruit la société afin d'y promouvoir les vieilles valeurs naguère identificatoires de la personnalité nigérienne que certains démocrates venaient détruire et qui légitimaient, par les cooptations partisanes la médiocrité, le passe-droit et le favoritisme. Le zanchékassa ou Labou Sanni no ne trouvera toute sa pertinence que lorsque, changeant le pays, les mentalités suivent pour aller dans de nouvelles mutations pour regarder et penser autrement. Ainsi, les Nigériens allaient retourner à la mystique du travail, au goût de l'effort, au sens de la solidarité nationale, à la rigueur, au sérieux, au don de soi, au refus de la facilité.

Source: Nigerdiaspora

PRESENTATION DU PROGRAMME DE RENAISSANCE III DU PRESIDENT BAZOUM MOHAMED

 

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DU PREMIER MINISTRE OUHOUMOUDOU MAHAMADOU