A.E.S : Message aux trois nations de Assimi Goïta : Maintenir le cap

A.E.S : Message aux trois nations de Assimi Goïta : Maintenir le cap

Voici

un an que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ensemble, sous l’instigation de leurs dirigeants, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le Général de Brigade, Abdourahamane Tiani avec le soutien de leurs peuples, créaient l’Alliance des Etats du Sahel qui vient changer les rapports dans la sous-région et bousculer les relations internationales, notamment par les choix diplomatiques que le Sahel venait faire en renonçant à un ordre ancien,désuet, depuis qu’il décidait de rompre le cordon ombilical néocolonial pour assumer la souveraineté de ses Etats, ce en allant à de nouvelles amitiés moins complexées, plus vraies, plus sincères. La CEDEAO qui n’avait jamais vu venir la création audacieuse d’une AES avait été surprise au point de perdre toute sa sérénité, manquant de stratégie pour faire face à cette donne nouvelle qui vient la troubler et bouder sa hiérarchie géopolitique. Certains avaient prédit que la nouvelle alliance ne ferait pas long feu, disant qu’elle n’est qu’une simple menace qui ne vivra pas le temps d’une rosée, alors que d’autres, moins sérieux aussi à lire la marche du monde, croyaient à une stratégie des trois pays visant à jouer au chantage alors même qu’il n’en est rien. Les trois pays savaient de quoi ils parlent et surtout, ils sont conscients des raisons profondes de leur marginalité dans le monde pour enfin décider de se révolter. Aussi les trois dirigeants avaient décidé, avec le soutien des peuples, à aller dans l’aventure, conscients de ce que pour aller à la liberté, il y a des sacrifices à consentir. Voici donc un an, jour pour jour, que l’aventure se poursuit et que, l’un après l’autre, des actes se posaient jusqu’à la création, il y a quelques semaines à Niamey, de la confédération des Etats de l’AES, une étape politique importante par laquelle devra se construire et s’imposer ce grand ensemble géographique sahélien qui marquera la marche du monde, surtout quand on sait que les nouveaux partenariats dont il s’est entouré et surtout les richesses immenses dont regorgent les trois Etats qui expérimentent leur souveraineté, constitueront un poids qui contrebalancera les équilibres régionaux de cette partie du continent aujourd’hui en crise du fait des échecs politiques et notamment de démocraties en putréfaction, vomies par les peuples inquiets et désormais matures.

C’est donc à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de cette journée historique que le Président en exercice de l’AES, le Président malien, le Colonel Assimi Goïta s’était adressé en direct, sur les trois télévisions d’Etat, aux peuples de l’espace sahélien, rappelant la marche héroïque pour la liberté et la grande épopée pour la souveraineté qu’ils avaient menées, résistant contre vents et marées, pour rester debout, malgré les intimidations, les menaces, les sanctions barbares qui oublient jusqu’aux enfants et femmes, et par lesquelles l’on avait voulu les étouffer pour réinstaller des régimes corrompus à la solde de l’impérialisme dont les peuples ne voulaient pourtant plus. Mais la France ne veut pas entendre les peuples, elle n’écoute que ses valets qui lui mentent.

Arès avoir rendu hommage aux peuples qui étaient restés dignes dans ces moments compliqués de l’histoire du Sahel, il dressait un tableau réjouissant de la situation sécuritaire au Sahel avec aujourd’hui de grandes victoires, n’en déplaise à certaines presses qui s’évertuent, avides de sensationnel, à broder leurs informations de commentaires de savants qui ne savent rien sur nos réalités, à imaginer et à divulguer, sur fond de mensonges, le chaos, alors même, que depuis des mois, par les alliances militaires nouées au Sahel, les trois armées sont en train de traquer l’ennemi, aujourd’hui remarquablement diminué et affaibli, pour ne survivre qu’au travers de quelques actions d’éclat,par quelques harcèlements, avec la complicité de certains individus dont on est en train de comprendre le mode opératoire de leurs complicités. Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui démasqués et tous payeront pour leurs lâchetés. Cette Afrique triomphera car elle a décidé en toute responsabilité de ne plus compter sur un autre, et de se prendre en charge quel que soit le prix à payer pour assumer sa souveraineté. L’Alliance des Etats de Sahel se porte donc bien malgré ce que peuvent en dire les mauvaises langues et autres oiseaux de mauvaise augure. Elle poursuit sa marche, consciente des défis à relever et des difficultés à affronter. Elle assume. C’est ca la conscience historique qui parle aujourd’hui au Sahel.

Vent d’optimisme…

C’est donc, brique après brique, pierre après pierre, que le grand édifice de l’AES est en train d’être bâtie, comme dirait l’autre, méthodiquement. Sur les réseaux sociaux, les Africains, de toutes les origines, sont nombreux à saluer l’option sahélienne de la souveraineté comme la voie, et la seule, qui puisse libérer le continent, depuis longtemps infantilisé et humilié, utilisé et exploité. Et le Président de l’AES, le Colonel malien, dans sa sérénité légendaire, venait rassurer les trois peuples. On apprend que très bientôt, devra être mis en circulation, le passeport biométrique commun de l’AES, toute chose qui facilitera la mobilité des ressortissants de l’espace tout en les valorisant dans le monde, par le courage et l’héroïsme qui leur aura permis d’arracher » enfin leur vraie indépendance et de marcher, dignes, dans le monde.

On apprend également en plus qu’une chaîne de télévision (Web TV) viendra enrichir l’espace médiatique pour être un outil essentiel de la maîtrise de l’information AES donnée par et pour nous et pour le monde. Cet instrument stratégique permettra surtout le rapprochement des peuples, par la diffusion de programmes communs où s’exprimeront les politiques et les cultures qui trouveront là un espace de dialogue qui renforcera l’identité AES et sa cohésion. Il y a aussi, apprend-on, une banque d’investissement qui sera mise en place.

Grands pas…

Ce sont là de grands pas qui vont être franchis, toutes choses que la CEDEAO, pendant plusieurs décennies, n’aura pas été capable de faire, restant à attendre d’un autre les moyens qui l’aliènent, des moyens de sa politique et de ses ambitions, depuis quelques années abandonnées pour se réduire à servir l’impérialisme qui la nourrit, financièrement et idéologiquement.Comment comprendre que cette CEDEAO ne soit pas capable d’imaginer une grande chaîne de télévision panafricaine pour porter ses politiques et accompagner l’intégration régionale qu’elle prétend vouloir mettre en marche ? L’AES le fera pour montrer l’exemple et c’est sans doute pour cela qu’Assimi Goïta, dira que l’AES, après l’annonce des succès militaires sur le front de guerre contre le terrorisme, est un « projet historique » qui va transformer toute l’Afrique, elle qui aura montré la voie, une voie que d’autres seront obligés de suivre pour survivre et pour vivre digne dans un monde où tous les peuples sont en train de prendre leurs responsabilités. L’Asie l’a fait il y a déjà très longtemps. Goïta dira que l’AES, c’est un modèle d’intégration et de développement pour toute l’Afrique.

En attendant l’annonce de la monnaie unique très attendue pour définitivement disloquer la CEDEAO en panne d’initiatives dans le domaine, l’on espère que très bientôt, d’autres projets intégrateurs seront annoncés comme de grandes routes et chemins de fer pour lier les grandes villes, et une nouvelle compagnie aérienne pour colorer le ciel de l’AES et permettre de relier les capitales de la région.

C’est un bel espoir…

Les pratiques et les visions ne sont pas les mêmes, on le voit. Un nouveau regard sur l’Afrique s’invente. Et dans nos rêves nous voyons grand pour le Sahel, mais aussi pour toute l’Afrique, si grande, si belle, si riche, si diverse, mais à dessein abrutie pour asseoir l’impérialisme en doutant d’elle-même. Ça doit changer.

Source: Nigerdiaspora

PRESENTATION DU PROGRAMME DE RENAISSANCE III DU PRESIDENT BAZOUM MOHAMED

 

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DU PREMIER MINISTRE OUHOUMOUDOU MAHAMADOU