ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Sherif a effectué une visite, hier lundi 18 mars 2024, au Lycée Professionnel Kalmaharo (LPK). Ce déplacement a pour but de s’enquérir des conditions de vie et de travail des formateurs et des élèves dudit centre en vue d’apporter des solutions aux éventuelles difficultés qu’ils rencontrent, mais aussi d’encourager les élèves à étudier afin de contribuer au développement du Niger.

À son arrivée, la ministre de l’Éducation Nationale, accompagnée de sa délégation a été accueillie par le proviseur du Lycée Professionnel Kalmaharo (LPK) M. Almoustapha Amadou. Ce dernier leur a fait visiter les salles de la 1^ère à la 3^ème année.

Ainsi, la ministre Elisabeth Sherif devait aussi visiter les salles de classe pour les filières Équipement Électrique (EE), Réparation Automobile (RA), Construction Métallique (CM), Maintenance Informatique et Électrique (MIE) et Comptabilité Informatique (CI), dans le but de rencontrer les élèves de chaque filière, de les inciter à redoubler d’efforts pour préparer l’avenir, afin de devenir des exemples de réussite pour l’Afrique, et surtout d’encourager les jeunes filles à poursuivre leurs études dans cet établissement.

Au cours de cette visite, les responsables du centre ont fait une brève présentation du Lycée Professionnel Kalmaharo (LPK) qui avait commencé en tant que centre technique créé le 1^er octobre 1979 avant d’être transformé en lycée professionnel le 1^er février 2016 (LPK). « Le centre accueille les élèves titulaires d’un BEPC ou d’un CAP par orientation ou inscription. Le nombre total d’élèves est de 1744, dont 263 filles. Il y a 212 élèves internés, parmi lesquels 23 sont des filles. En ce qui concerne les enseignants, il y a un total de 66 formateurs et formatrices, parmi lesquels 11 femmes », a rélevé le proviseur du centre.

M. Almoustapha Amadou a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant les conditions de vie du personnel et des élèves. Il a par ailleurs soumis plusieurs doléances notamment la formation des formateurs sur les nouveaux équipements financés par la Banque africaine de développement (BAD), le rehaussement du mur de l’établissement pour améliorer la sécurité, l’ouverture de filières en plomberie et menuiserie bois pour alléger la charge des autres filières, ainsi que la clôture du dortoir des jeunes filles.

Source: Nigerdiaspora