Pillage des deniers public : Le cas du ministère de la santé peut intéresser la COLDEFF

Pillage des deniers public : Le cas du ministère de la santé peut intéresser la COLDEFF

Derrière

la rhétorique populiste de Dr. Illiassou Maïnassara se cache le médecin cupide qui ne venait que pour deux choses : régler des comptes, sous le fallacieux prétexte de la rigueur administrative à ses camarades et se faire de l’argent. Il a réussi les deux. Sous le mensonge politique de la nécessité de service, il a envoyé qui il veut où il veut, poussant certains médecins émérites à la démission de la fonction publique pour aller dans le privé, créant des malaises au niveau de la Santé publique. Pour autant, il ne faut pas oublier, dans la foulée, certaines de ses décisions courageuses qui ont permis à des services de santé de sortir dans un certain laxisme qui avait poussé tout le monde à aller, et souvent sans en avoir les moyens, vers le privé plus ouvert, notamment quand dans les centres publics de santé l’accueil pour les patients et leurs accompagnateurs laisse à désirer. Pour la deuxième de ses préoccupations, il l’a également réussie car, en l’espace de quelques années, jouant aux infidélités politiques pour agir souvent contre les intérêts de son parti au profit de l’allié dont il cherchait la bénédiction pour être couvert d’impunité face à ses grands ravages, il aurait amassé une fortune colossales par laquelle l’on peut voir le médecin briller de bonne vie. Il se serait donc vachement enrichi, profitant de proximités politique et géographique qui lui donnaient bien de faveurs pour agir et gérer à sa guise un ministère qui mobilise des fonds colossaux et d’innombrables partenaires qui soutiennent la Santé. Il a silencieusement bâti son empire. A Madaoua, tout le monde sait l’opulence récente et surprenante dans laquelle baignaient les siens : ils avaient tout ; des villas et du confort ; de l’argent et des billets de pèlerinage à gogo. Surpris par le coup d’Etat alors qu’il était en mission à l’intérieur du pays, il avait tout de suite faussé compagnie à sa délégation qui ne sut plus où il partait, disparaissant, trouvant, semble-t-il, une porte dérobée pour entrer au Nigéria où, il finit par se réfugier. Se sait-il fautif pour se donner cette précaution de l’exil ?

Gaffeur plus que Dr. Maïnassara, on meurt…

Le médecin devenu ministre, en vérité, est un chasseur de prébendes et certaines circonstances l’y ont aidé. En effet, la pandémie de la Covid 19 lui permettait, par les fonds énormes qui venaient de l’Extérieur, d’en capter énormément et de gérer de manière opaque sans qu’à cette date, la situation exacte de la gestion des fonds Covid ne soit connue de personne ; l’ancien régime ayant travaillé pour qu’il en soit ainsi. La Halcia a beau voulu enquêter sur ce dossier, elle ne trouve presque partout que des portes fermées, comme par exemple, à l’ex-ministère de l’enseignement secondaire où la question est de l’ordre des tabous. C’est donc un terrain que la COLDEFF doit rapidement prospecter pour élucider ces autres coins sombres de la gestion de l’ancien régime pour lesquels l’ancien ministre de la santé, rattrapé par l’Histoire, est aujourd’hui invisible, partant et laissant derrière lui, une carrière et une patrie. L’on a vu comment ceux qui rôdaient autour de lui, sous l’aubaine de la pandémie, « jouaient » avec l’argent, sans doute parce qu’à l’époque, on n’avait pas trop besoin de le justifier : les Blancs qui sont les amis en ont donné sans compter, c’est pour qu’on en profite, peuvent-ils penser, cupides.

Mais il y a encore pire.

Les rapports de la Cour des Comptes ont révélé des aberrations dans la gestion du Ministère de la Santé sous Dr. Illiassou Maïnassara. Ce document précieux par la qualité du travail qui l’a produit, peut également servir de base pour permettre à la Coldeff d’investiguer et de creuser dans nombre de dossiers afin de faire toute la lumière qui permette de situer des responsabilités par rapport à des fautes de gestion. A ce niveau également, l’on apprenait qu’entre autres stratégies développées pour se faire de l’argent au ministère, il y avait la surfacturation avec, tenez-vous bien, des tasses à café qui coûteraient un peu plus de 10.000f et des matelas d’une place à 400.000f l’unité !

Les Nigériens savent que ce n’est que la face cachée de l’iceberg d’une gestion désastreuse du pays sous Issoufou et par laquelle, n’ayant jamais eu le courage de la sanction pour sécuriser les fonds publics et les aides extérieures ainsi que la Constitution l’en oblige, les Nigériens en veulent à l’ancien président qui avait alors fait preuve de complicité, de légèreté, de laxisme et de faiblesses coupables.

La Coldeff, juste après son organisation interne pour se désigner un président, un rapporteur et une cellule de communication, doit donc aller vers la gestion du ministère de la Santé où elle dispose de pistes qui peuvent l’aider à avoir de la manière et découvrir, on l’espère, d’autres irrégularités énormes. La presse, dans son rôle, aidera à dénoncer chaque fois qu’elle aura vent de quelques dossiers pour l’aider à cibler les structures auxquelles elle doit impérativement s’attaquer.

Les Nigériens attendent, ici un travail de qualité. En ne protégeant personne. En n’accablant personne injustement. Seul le droit doit être dit.

Source: Nigerdiaspora

PRESENTATION DU PROGRAMME DE RENAISSANCE III DU PRESIDENT BAZOUM MOHAMED

 

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DU PREMIER MINISTRE OUHOUMOUDOU MAHAMADOU