Ambassade de la république du Niger au Mali
Fraternité - Travail - Progrès
Il
y a plus de cinq ans que dans le pays les libertés sont confisquées, avec une gouvernance aux relents souvent autoritaires, faite de raidissement, qui dénie aux Nigériens, à travers leurs structures organisationnelles, leur droit de manifester et de vivre dans la démocratie. La commission des Droits de l’Homme des Nations-Unies en visite au Niger il y a quelques mois, s’en était inquiétée : une démocratie ne peut pas vivre et s’épanouir sans liberté, sans espace civique ouvert…
Temps nouveaux…
On commence à voir quelques changements profiler à l’horizon. Pendant cinq ans, les Nigériens, pour une raison ou pour une autre, systématiquement, sont interdits de manifester. Mais voilà qu’enfin, l’espace se rouvre.
Le mercredi, une lettre du Président de Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Mounouni Dogari, Député-maire, venait annoncer la levée de l’interdiction de la marche suivie de meeting du Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD) prévue pour le 18 septembre 2021.
La nouvelle, en vérité, est bonne pour le pays, pour la démocratie et pour les acteurs de la société civile. Pour tout le monde. L’on peut d’ailleurs juger de l’importance d’un tel document pour les Nigériens qui l’ont largement partagé sur les réseaux sociaux, commentant, chacun à sa manière, le signe de décrispation envoyé par le pouvoir pour libérer l’espace civique de certaines restrictions qui ont porté, faut-il le reconnaitre, un coup dur à la qualité de la démocratie et à sa perception qu’on peut en avoir de l’extérieur.
Ainsi, la démocratie nigérienne, revenant de loin, par cette décision qui la réhabilite, se normalise, reprend ses atours qui constituent son essence.
Une épine, ainsi, sort des pieds endoloris de la démocratie nigérienne.
Source: Nigerdiaspora du 16 sept 22