Ambassade de la république du Niger au Mali
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Relativement
à la saison pluvieuse qui s’annonce au Niger, il est remarqué selon la population une mauvaise répartition des pluies sur l’ensemble du territoire et particulièrement à Niamey. Face à ce constat, une partie de la population s’inquiète. Ainsi dans le souci d’avoir plus d’explications sur cette saison pluvieuse qui vient de débuter, nous nous sommes rendus au niveau de la direction météorologique pour recueillir quelques informations. A l’issu d’un entretien avec le directeur général de ladite institution, M. Katialla LAWAN GAPTIA, il ressort que cette répartition inégale des pluies qui est constaté sur l’ensemble du territoire est dû au fait que nous sommes au début de la saison.
Ainsi, selon le service météorologique les résultats des prévisions climatiques saisonnières des pluies de cette année, font l’objet d’un consensus autour des produits des modèles de prévision, des observations sur l’état des océans et des connaissances actuelles du climat de la sous-région. En effet, cette prévision est une appréciation qualitative des quantités de pluies cumulées attendues au cours des mois de Juillet, Août et Septembre (JAS) 2022. Elle ne rend pas compte de la répartition temporelle des précipitations. De façon spécifique, sur la période Juillet-Août-Septembre 2022, il est prévu une saison de pluie humide ou excédentaire à tendance normale sur la bande agropastorale du pays ( couleur verte) avec des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1991-2020.
Selon les données du service météorologique, même si des répartitions des pluies à l’intérieur de la saison ne sont pas prévues, des paramètres agro climatiques clés tels que les dates de début de la saison, les dates de la fin de la saison, les séquences sèches ( pauses pluviométriques) attendues au début de la saison, les séquences sèches vers la fin de la saison, sont prévues et permettent d’apprécier suffisamment le profil attendu de la saison à venir pour une meilleure planification de la campagne agropastorale.
Le service météorologique prévoit des dates de début de saison normales à précoces sur la bande agricole du pays. Quant aux dates de fin de saison des pluies, le service prévoit des dates de fin de saison tardives à normale sur la majeure partie de la zone agricole du Niger.
Des durées de séquences sèches courtes à normales seront observées en début de saison sur les régions Maradi, Zinder et Diffa. Par contre, des séquences normales à longues sont attendues sur l’Ouest du pays. Aussi, vers la fin de la saison, les séquences sèches courtes à normales seront observées sur les régions du fleuve. Ailleurs ce sont des séquences sèches normales à longues qui seront attendues.
Le caractère excédentaire en terme de cumuls pluviométriques, attendu pour la saison des pluies 2022 au Niger se reparti comme suit : des séquences sèches globalement normales, un début de saison normal à tendance précoce, une fin tardive à normale globalement, laisse présager à priori une bonne saison de pluies au Niger. Mais, selon les prévisions, il est à noter que divers risques relatifs aux inondations, aux ennemies, des cultures, aux maladies hydriques sont malheureusement liés aux conditions humides prévues de la saison. C’est pourquoi nous formulons ici les avis et conseils pour une meilleure gestion de le la saison de pluie 2022 pour en tirer meilleur profit et réduire autant que faire se peut, que les risques se transforment en catastrophes.
Au regard du caractère globalement humide attendu pour la saison des pluies 2022, il est recommandé aux producteurs agropastoraux, aux autorités et ONG de :
Pour atténuer les risques sur les personnes, les animaux, les cultures et les biens matériels, il est recommandé de :
En dépit du caractère globalement humide attendu pour la saison des pluies 2022, il est probable d'observer par endroits ( de manière localisée) des déficits hydriques mais aussi des retards dans la mise en place de la biomasse fourragère et des échecs de semis qui pourraient affecter la croissance des plantes et favoriser le développement d'insectes ravageurs des cultures. Pour prévenir les risques, il est recommandé aux acteurs locaux de l'agriculture, de l'élevage et ceux de protection des végétaux d'y aller pour faire face à toute éventualité.
Risque des maladies liées à l'eau
Pour réduire le risque de maladies liées à l'eau (choléra, malaria, dengue, bilharziose, diarrhée, etc.) dans les zones humides ou inondées, il est fortement recommandé de:
Source: nigerdiaspora