Ambassade de la république du Niger au Mali
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Le
Ministère du Commerce a organisé, avec le soutien du Programme d’Appui à la mise en œuvre de la ZLECAf (GIZ/ZLECAf), un atelier de vulgarisation de l’Accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) au profit des opérateurs économiques à Dosso. L’objectif de cet atelier qui se poursuivra dans les régions de Maradi et de Tahoua est de vulgariser l’accord afin de faciliter son appropriation par toutes les parties prenantes au niveau régional. Au cours des travaux qui dureront deux jours, les thèmes qui seront abordés porteront notamment sur la présentation de l’Accord de la ZLECAf: objectifs, résultats attendus, défis et perspectives pour le Niger, la présentation des protocoles et annexes de l’Accord ainsi que l’état des négociations.
La cérémonie d’ouverture du présent atelier a été présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce M. Abdou Ibrahim en présence du Secrétaire Général sortant du Gouvernorat de la région de Dosso M. Assoumana Amadou, du Coordonnateur National du Programme d’Appui à la mise en œuvre de la ZLECAf (GIZ-ZLECAf) et de plusieurs cadres du Ministère du Commerce.
L’accord de la ZLECAf est l’un des projets phares du premier plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. A ce jour, l’accord a été signé par 54 sur les 55 Etats membres de l’Union Africaine. Aussi, 40 Etats ont ratifié et déposé leurs instruments de ratification auprès de l’UA. Le Niger a ratifié l’accord de la ZLECAf le 8 mai 2018 traduisant ainsi un engagement politique et économique fort en faveur de l’intégration africaine.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux du présent atelier, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce M. Abdou Ibrahim a remercié au nom des plus hautes autorités, les partenaires qui accompagnent le Niger dans le processus de la mise en œuvre de la ZLECAf, en particulier la coopération allemande à travers GIZ-ZLECAf. M. Abdou Ibrahim a fait un rappel historique des négociations ayant conduit à la création de la ZLECAf. «La Zone de Libre Echange Continentale Africaine constitue une opportunité pour atténuer la vulnérabilité des économies africaines dans l’ordre économique mondial», a-t-il notifié. Elle vise a-t-il précisé à créer en Afrique un marché continental des biens et des services pour une population de plus d’un milliard trois cent millions d’habitants et dont le PIB s’élève à environ trois mille milliards de dollars US.
La mise en œuvre de la ZLECAf, a souligné le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce, permettra de mener à bien les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme dans les pays africains conformément à l’agenda 2063. Pour une mise en œuvre efficace et efficiente de cet important accord, il est nécessaire a-t-il dit de le faire connaître par toutes les parties prenantes en particulier le secteur privé.
Auparavant, le Secrétaire Général sortant du gouvernorat de Dosso a, dans son discours de bienvenue, indiqué que la problématique de l’intégration commerciale est une question qui a toujours préoccupé les autorités de notre pays au plus haut sommet de l’Etat à travers la promotion de l’intégration régionale et des échanges intra-africains. M. Assoumana amadou s’est longuement appesanti sur les objectifs de l’Accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine qui est la création d’un marché unique pour les marchandises et les services facilités par la libre circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique, continentale, conformément à la vision panafricaine d’une ‘’Afrique intégrée, prospère et pacifique’’ telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.
Après avoir insisté sur les actions à mettre en œuvre par les Etats membres pour l’atteinte des objectifs de cet accord de la ZLECAf, le Secrétaire Général sortant du Gouvernorat de Dosso a exhorté les participants à l’atelier à suivre les travaux avec assiduité afin de connaître les avantages liés à cet accord et d’en tirer plein profit en tant qu’acteurs du secteur privé.
Source: Nigerdiaspora